Attrayant mais plus cher, le grand frère de la bicyclette traditionnelle cherche à s’imposer.
Objet tendance du déconfinement, le vélo a le vent en poupe, et l’électrique en a pleinement profité. Symbole de son temps, de la culture des années 2020 et des enjeux environnementaux et de mobilités présents en cette période de Covid-19, le deux-roues électrique bénéficie du soutien de nouveaux maires PS-EELV des grandes villes, axés sur le combat contre la pollution et la pratique cycliste.
«L’électrique s’adresse à des publics très divers, entre ceux qui ont déjà fait du vélo, ceux qui veulent l’utiliser en “vélotafeurs” (pour aller au travail), ou encore à des ados pour les éloigner de leurs écrans», estime Claude Droussent, journaliste sportif et auteur du Guide du vélo électrique . «Tout naturellement, il va conquérir davantage de personnes. C’est un objet tellement séduisant qui présente également des avantages pratiques et environnementaux. Mais son inconvénient est budgétaire: il faut dépenser entre 1.500, 2.000 et 2.500 euros pour en posséder un. Les gens se posent alors la question quant à son achat.»
Il y aurait toutefois un moyen d’intégrer l’objet dans la vie d’un foyer sans en impacter le budget: la baisse des prix actuels élevés grâce à l’essor d’un marché de masse. À l’image de Décathlon qui, pour le rendre encore plus attractif, a lancé un abonnement mensuel entre cinquante-cint et soixante-quinze euros. Le but est de conquérir un plus large public en s’adressant à de nouvelles catégories socio-professionnelles.