À la veille de son départ, la procureure de la Cour pénale internationale a fait appel de l’acquittement, prononcé en janvier 2019, de l’ex-président ivoirien et de son ancien ministre. Une décision difficile à comprendre…
Le 24 juin 2020, Fatou Bensouda, procureure de la Cour pénale internationale (CPI), a interjeté appel de l’acquittement, prononcé en janvier 2019, de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ancien ministre Charles Blé Goudé, évoquant des vices de procédure et des erreurs de droit.
Que veut réellement dans ce procès emblématique ? Quelle est la portée d’une telle procédure où les ressources de preuves sont épuisées ? Les intentions de la magistrate paraissent difficiles à cerner, à la veille de son départ de la CPI. Car, même si la Cour devait reconnaître des ratés dans la forme, comment affirmer que cet acquittement est irrégulier ?