Alors que le Liban tente de gérer les dégâts de la double explosion survenue à Beyrouth mardi 4 août, des messages de soutien affluent du monde entier. Les dirigeants continuent à proposer l’envoi d’aide à ce pays, déjà ravagé par l’une des plus graves crises économiques de son histoire. Parmi eux, les États-Unis, le Qatar, la France, l’Iran… et même Israël, pays ennemi et avec lequel le Liban est officiellement en état de guerre.
Des scènes apocalyptiques règnent à Beyrouth mercredi 5 août, au lendemain de la double explosion qui a fait au moins 100 morts et 4 000 blessés, selon un bilan de la Croix-Rouge libanaise.
Alors que les secouristes tentaient de retrouver des victimes dans les ruines fumantes du port de Beyrouth, au milieu des immeubles éventrés, de nombreux pays ont exprimé leur solidarité avec le peuple libanais et offert leur aide aux autorités. Cela après que le Premier ministre libanais Hassan Diab a lancé un « appel urgent à tous les pays amis et les pays frères ».
La France, l’ancienne puissance mandataire, a été parmi les premières à réagir, déclarant être aux « côtés du Liban ». Le président français Emmanuel Macron l’a promis dès mardi soir un détachement de la sécurité civile (55 personnes, 15 tonnes de matériels) et six tonnes de matériel sanitaire, ainsi qu’une dizaine de médecins urgentistes qui seront acheminés dès mercredi par deux avions militaires, a précisé l’Élysée. Un poste sanitaire mobile est également prévu.
Nous déployons au Liban un détachement de la sécurité civile et plusieurs tonnes de matériel sanitaire. Des urgentistes vont également rejoindre Beyrouth au plus vite pour renforcer les hôpitaux. La France est déjà engagée.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 5, 2020
Les États-Unis « prêts à aider »
« Les États-Unis se tiennent prêts à aider le Liban », a annoncé le président américain Donald Trump dit lors d’un point de presse à la Maison-Blanche, quelques heures après l’explosion. Le milliardaire a toutefois ajouté que « cela ressemble à une terrible attaque ».