PSG-ASSE Moins de 5.000 personnes ont assisté à la victoire du PSG dans une ambiance lunaire et dérangeante.
Le contexte sanitaire est tel qu’on va vite changer de disque, promis, mais pour le premier match officiel en France depuis l’arrêt du championnat en mars dernier, on ne pouvait pas faire autrement que de vous raconter à quoi ressemble un match de foot dans le monde d’après. Même si vous connaissez déjà la réponse : à rien, ou presque.
Habituellement, une arrivée sur le parvis du stade de France un soir de finale de Coupe de France, c’est l’occasion de bien se marrer et de se mettre dans l’ambiance. Entre la viande semi-saoule qui beugle à tue-tête, les défilés de supporters maquillés comme des voitures volées et les petits chambrages habituels entre les deux camps, la balade d’avant-match est souvent un petit plaisir coupable sur lequel on ne crache jamais. Vendredi soir, rien de tout ça.
Ambiance western sur le parvis du Stade de France
Sur le parvis, pas un pelos, pas un bruit, si ce n’est celui du trafic de l’Autoroute A1 en contrebas. Un vrai western, les ballots de paille et la musique d’Ennio Morricone en moins. Horrible. Dans le stade, les deux virages ont été fermés et seuls quelques milliers de sièges sont occupées par des supporters et des partenaires. Selon les chiffres de la fédé, ils étaient 2.805 supporters au Stade de France vendredi soir. Déjà que ce stade n’est pas bien excitant quand il est rempli (à quelques rares execptions), imaginez le tableau si en plus on entend les mouches voler.