Lors de l’ouverture de son procès, Vital Kamerhe s’est défendu en expliquant qu’il n’était pas seul en charge de la supervision du Programme des cent jours. Qui sont les autres personnalités qu’il a évoquées ?
« Je n’étais pas le seul superviseur du Programme des cent jours du chef de l’État ». En prononçant cette phrase, lundi 11 mai, lors de l’ouverture de son procès, Vital Kamerhe avait un objectif clair : s’il ne cesse de clamer son innocence depuis qu’il a été mis en cause et placé en détention provisoire pour détournement présumé de près de 50 millions de dollars de fonds destinés au Programme des cent jours, il entend bien ne pas être le seul à avoir à rendre des comptes.
C’est toute sa ligne de défense qui est ainsi exposée. Vital Kamerhe affirme d’une part ne pas avoir agi de son propre chef, mais au nom de son patron, le président Félix Tshisekedi. Il pointe en outre le fait qu’il n’était pas seul à superviser la mise en musique du Programme des cent jours. « Nous étions neuf », a-t-il insisté.