La médecine traditionnelle chinoise a récemment fait appel à l’Artemisia annua, cette variété asiatique de l’armoise, pour soigner la maladie à coronavirus. A Madagascar, c’est une tisane à base de cette plante médicinale qui est mise en avant par le président Andry Rajoelina lui-même, comme étant une solution pour soigner le Covid-19.
Beaucoup de pays africains se l’arrachent, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et certains avocats de cette plante connue pour traiter le paludisme, appellent à faire des essais pour trancher définitivement la question de son efficacité éventuelle sur le Covid-19.
Artemisia annua : des confins de la Chine aux terres est-africaines
Il existe près de 400 espèces d’Artemisia dans le monde, mais il y en a une qui interpelle dans les régions où sévit encore le paludisme, notamment le continent africain : l’Artemisia annua (Artemisia annua L, son nom latin scientifique, armoise annuelle en français). L’espèce, précise-t-on sur le site de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « tire son nom du fait qu’il s’agit du seul membre du genre à présenter un cycle annuel ». L’armoise annuelle est une plante aromatique verte, glabre ou à feuilles éparses, dont la taille est comprise entre 30 cm et 1 m, quand elle pousse naturellement. Cultivée, elle peut atteindre 2 m de hauteur.
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